La loi du 14 novembre 1881 (dite loi sur la liberté des funérailles) abroge les dispositions du décret du 12 juin 1804 (23 prairial an XII) qui imposait des regroupements par confession dans les cimetières. Elle est renforcée par la loi du 5 avril 1884 qui soumet le maire à une obligation de neutralité dans l’exercice de son pouvoir de police des funérailles et cimetières.

La loi Naquet du 27 juillet 1884 rétablit le divorce (qui avait été supprimé sous la Restauration par la loi du 8 mai 1816).

La loi du 14 août 1884 portant révision partielle des lois constitutionnelles supprime la prière publique à la rentrée parlementaire.

La loi du 15 novembre 1887 reconnaît le droit à toute personne majeure de choisir les conditions de ses funérailles, et notamment leur caractère civil ou religieux.

La loi du 28 décembre 1904 abroge les lois conférant aux fabriques et aux consistoires le monopole des inhumations.

L’ensemble des lois adoptées par la III° République sur l’école et la société avant 1905 instaure une forme de laïcité qui ne repose cependant pas sur une séparation des Églises et de l’État, puisque cette dernière n’interviendra qu’en 1905.