La liberté de conscience prévue à l’article 1er de la loi de 1905 (et à l’article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales – voir infra le § 3.1.1) se décline en deux composantes distinctes et complémentaires : la liberté pour l’individu du choix de ses convictions (liberté de conscience proprement dite) et la liberté de manifester ces convictions (liberté de culte).

L’exercice de ces libertés dans le cadre de la laïcité implique une distinction fondamentale entre sphère publique et sphère privée, auxquels le Haut Conseil à l’intégration (HCI, qui n’a plus d’activités depuis le 24 décembre 2012, faute de nomination des membres de son collège) propose d’ajouter l’espace civil (ou social).