La directive européenne du 22 décembre 1993 (transposée en droit interne par le décret 97-903 du 1er octobre 1997) rend obligatoire un étourdissement des animaux avant leur abattage, mais elle ouvre des possibilités de dérogation.
En France, un encadrement juridique a été mis en place pour concilier liberté de culte et sécurité sanitaire. C’est ainsi que le décret précité, autorise les abattages rituels prévus par les religions juive (viande kasher) et musulmane (viande halal), sous certaines conditions : l’abattage doit avoir lieu en abattoir et les sacrificateurs doivent être agréés par l’État. Depuis le décret 2003-768 du 1er août 2003, ces dispositions sont intégrées dans le Code rural et de la pêche.
Le décret 2011-2006 du 28 décembre 2011 durcit les conditions de l’abattage rituel : l’abattoir doit être préalablement autorisé à procéder aux abattages rituels par le préfet du département de son lieu d’implantation ; il ne peut être procédé à des abattages rituels que si des commandes commerciales le nécessitent.
Sous la pression des associations de protection des animaux certains pays de l’Union européenne (Danemark, Suède par exemple) interdisent l’abattage rituel.
D’autres associations militent pour que le consommateur soit au moins informé par un étiquetage approprié du mode d’abattage des animaux. Cependant, le Règlement du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires ne reprend pas une telle obligation.