La circoncision rituelle ne fait l’objet d’aucun texte juridique (sauf en Alsace-Moselle). Sans faire l’objet d’une autorisation spécifique, elle est considérée comme une manifestation du libre exercice des pratiques religieuses. Elle pourrait cependant s’analyser aussi comme une atteinte sans justification médicale à l’intégrité physique, réprimée par le Code pénal ; la personne qui officie pourrait également être en théorie poursuivie pour exercice illégal de la médecine. Dans les faits, la circoncision rituelle est considérée par les autorités et la justice comme une pratique coutumière tolérée, sans fondement légal.  

Le Conseil de l’Europe a adopté en octobre 2013 une résolution qui l’assimile à une violation des droits de l’enfant ; ce qui a entraîné des protestations d’organisations représentant les cultes musulman et israélite.