La loi de 1905 avait prévu le financement des aumôneries pour assurer le libre exercice des cultes dans les lieux fermés, sans en faire pour autant une obligation. Il existe aujourd’hui :

— Une aumônerie militaire qui concerne les cultes catholique, protestant, israélite et depuis octobre 2006 musulman ; les aumôniers sont rémunérés. 

— Une aumônerie des prisons qui concerne les cultes catholique, protestant, israélite et musulman ; les aumôniers sont rémunérés ou bénévoles.

— Une aumônerie hospitalière (cultes catholique, protestant, israélite et musulman) qui dispose d’une charte nationale ; les aumôniers sont des agents publics rémunérés ou bénévoles.

— Aumônerie dans l’enseignement public :

(i) Elle n’est pas prévue dans l’enseignement primaire (l’instruction religieuse est donnée en dehors des locaux scolaires et des heures de classe).

(ii) Dans les établissements secondaires comportant un internat, une aumônerie est obligatoirement instituée si les parents d’élèves le demandent (l’instruction religieuse est donnée dans l’établissement).

(iii) Les établissements secondaires sans internat et ne disposant pas d’une aumônerie peuvent (ce n’est pas une obligation) en être dotés, à la demande des parents d’élèves, sur décision du recteur (l’instruction peut être donnée dans l’établissement pour des motifs de sécurité).

(iv) Les aumôniers sont agréés par le recteur sur proposition des autorités des cultes concernés ; l’instruction religieuse est donnée sur les heures libres de l’emploi du temps et son coût est à la charge des familles (sachant qu’il est loisible aux collectivités publiques d’y contribuer, selon les termes de l’article 2 de la loi de 1905).